Kering joue à fond la carte du luxe durable
Pour Kering, la réussite va bien au-delà des chiffres, et passe nécessairement par le développement durable. Une politique portée par son président François-Henri Pinault très concerné par l'émergence d'un luxe durable.
Une nouvelle entité dédiée a d'ailleurs été créée au sein de Kering : focus sur la nouvelle entité éco-responsable du groupe.
D’ailleurs, le nouveau logo du groupe est une chouette symbolisant la sagesse… Pur hasard ?
François-Henri Pinault a déclaré : « Nous plaçons le développement durable au cœur de notre activité et à tous les niveaux de notre gouvernance ».
C’est pourquoi le groupe de luxe a récemment formé une nouvelle entité composée de trois membres externes, Holly Dublin, John Elkington et Michael Wells, spécialistes en développement durable.
Holly Dublin est directrice de la stratégie de l'ONG B Team cofondée par Richard Branson et Jochen Zeitz ; John Elkington est cofondateur et président de l'ONG Volans depuis 5 ans, et Michael Wells, consultant en matière d'environnement et développement au sein de son cabinet Michael Wells & Associates.
Quel est le but de cette nouvelle entité ? Diminuer la consommation du goupe Kering de 15% d’ici à 2016, réduire son empreinte sur l’environnement, utiliser 100% d’or et de diamants provenant d’activités contrôlées sans impact négatif sur l’environnement et les populations locales, et publier un compte de résultat environnemental.
Mais qu'est-ce donc un compte de résultat environnemental ? C'est un rapport qui permet de mesurer l’impact sur l’environnement du groupe Kering de la production des matières premières à la distribution des produits : consommation d’eau, de déchets, dégagement de CO2, pollution de l’air et de l’eau, et utilisation des terres...
Grâce à cet outil, des plans d’actions efficaces seront mis en place et garantir une totale transparence vis-à-vis du consommateur.
Un exemple à suivre pour toutes les grandes entreprises de ce monde. Bravo Kering !