Alors que la 21e conférence sur le climat approche, le groupe de luxe français Kering dévoile son premier bilan de comptabilité environnemental. L’ancien groupe Pinault-Printemps-Redoute a mis en place un système de chiffrement concret du coût de son impact sur l'environnement.
La méthode de calcul, mise au point par le cabinet d’expertise comptable PWC, additionne les impacts générés depuis les matières premières (le cuir pour Gucci, l'or pour Boucheron ou le coton pour des vêtements Puma) jusqu'à la commercialisation des produits finis.
Sur les 21 marques du groupe sélectionnées pour participer à l’opération, près de 1 000 fournisseurs ont été mis à contribution dans 29 pays. Cela ne représente toutefois qu'un échantillon car le groupe est présent dans plus de 120 pays et emploie 37 000 personnes.
Ainsi, pour l'année 2013, l'empreinte écologique du groupe atteindrait 773 millions d'euros (pour un chiffre d'affaires de 10 milliards d'euros). Cette somme comprend 272 millions d'euros d'émissions de gaz à effet de serre, 106 millions de pollution de l'eau et 37 millions de déchets.
Marie-Claire Daveu, directrice du développement durable et des affaires institutionnelles internationales du groupe, précise : « Le plus important, ce ne sont pas les chiffres, c'est l'évolution qu'on constatera d'une année à l'autre. François-Henri Pinault évoque quant à lui un nouvel outil pour aider à la prise de décisions du groupe mais aussi pour « générer de nouvelles opportunités commerciales » et « stimuler l'innovation ».
A mi chemin entre stratégie de communication et engagement raisonné, « l'outil » est mis à la disposition de toute les entreprises qui voudront l’utiliser.
Pour en savoir + : www.kering.com/fr/dev-durable
Crédits : Kering
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